Éveiller sa curiosité
Développer sa créativité
Développer sa créativité
PUBLICS : Tous publics
INFOS : Du 02 mai au 25 mai 2024
OÙ ? : CCFV - Halls d'exposition
Après des allers retour entre l’écriture, la danse et les arts graphiques, Geneviève se consacre entièrement à la peinture depuis une quinzaine d’année. Autodidacte, elle a une approche physique et narrative de la peinture ce qui est pour elle constitue un bon compromis.
De plus, Geneviève a exploré plusieurs médiums et des supports variés, sa préférence s’est arrêtée sur le lavis et l’aquarelle. On reconnaît son travail à la vigueur du dessin et l’économie des couleurs sur des supports encore peu explorés.
Son parcours d’autodidacte l’a libérée de tous complexes. Elle est en constante évolution dans une recherche d’équilibre subtile entre support surface et médiums pour dépasser le registre de l’émotion et atteindre quelque chose à la fois d’introspectif mais aussi d’universel.
Peintre figuratif, Geneviève a cherché à saisir le cœur caché derrière la complexité superficielle de l’apparence. Le choix du monochrome lui a semblé plus approprié pour atteindre une certaine profondeur spirituelle.
La place du vide, le minimalisme des couleurs sont au centre de sa recherche.
Depuis trois ans elle se consacre à un seul sujet, le sujet.
La question de la ressemblance est importante dans sa démarche car elle cherche à saisir l’instant fugitif qui nous échappe et où on se livre sans artifices. Geneviève travaille sur papier-peint en testant différents médiums pour faire coïncider ce territoire mystérieux avec la rencontre humaine.
« Mon attirance pour la peinture Chinoise et Japonaise n'a pas été un choix au départ mais une rencontre. La place du vide, le choix d'une palette restreinte mais aussi la dimension philosophique de l'Extrême-Orient correspond bien à ma conception de la peinture.
Dans cet esprit, je ne cherche pas à séparer l’idée et la forme mais à dépeindre, non la chose, mais l’effet qu’elle produit. Le contexte m'intéresse peu, je lui préfère le vide parce qu'il n'est jamais neutre. J'ai longtemps privilégié le monochrome, le noir parce qu'il fait ressortir la lumière, le brou de noix pour la chaleur qu'il dégage, ma palette s’étend également à des pigments peu communs comme le café, le thé, des jus de légumes, la cendre de cigarette, l’eau de javel… S'il m'arrive d'introduire une couleur c'est avec parcimonie pour éviter qu'elle n'absorbe le sujet.
Le lavis et l’aquarelle ne souffrent ni repentir, ni surcharge, ni correction. Il s'agit de travailler en une seule énergie pour se rendre entièrement disponible à l'instant présent. Pour atteindre l'état de lâcher prise, je travaille en série sur un même sujet jusqu'à trouver un équilibre entre le souvenir d'une émotion et mon état d'esprit du moment. Mes sources d'inspirations sont des impressions fugitives que je note dans un petit carnet de croquis qui ne me quitte jamais. Je reviens rarement sur une peinture, je pense au dessin suivant pour rester dans une forme d'énergie créatrice. Le retour sur mon travail se fait plus tard avec un regard neuf pour exercer mon esprit critique. »
Les œuvres présentées font partie d’un travail que Geneviève a réalisé à partir de croquis fait sur place. Elle travaille chaque sujet en série, jusqu’à trouver un équilibre entre le souvenir du moment et l’émotion qu’elle ressent face au paysage.
Les sujets :
La cathédrale de Strasbourg déclinée en différentes techniques.
Des marines Honfleur en lavis monochromes et à l’aquarelle.
Des vues de Saint-Brice-sous-Forêt que j’ai présentée à l’exposition « Regards croisés sur la ville » : Exposition en duo
Les fenêtres de la maison Paul Eluard, des portraits (P Eluard, le trio PE Gala et Max Ernst).
